sexyKristen Stewart nous met dans tous nos états en couverture de "Rolling Stone"

Par Tessa Lanney le 15/02/2024
Kristen Stewart en une de "Rolling Stone"

Athlète ruisselante de sexyness en couverture du magazine Rolling Stone ou joli cœur dégoulinant d'amour sur Instagram : Kristen Stewart peut tout faire, et c'est aussi pour ça qu'on l'aime.

Des nouvelles de Kristen Stewart ? Si l'on en croit le post Instagram de sa fiancée pour la Saint-Valentin, elle file le parfait amour. Mais non contente de donner des papillons dans le ventre à la scénariste Dylan Meyer, Kristen a aussi décidé d'inonder les petites culottes des lesbiennes du monde entier via la couverture du magazine américain Rolling Stone.

À lire aussi : La série lesbienne "The L Word" fête 20 ans de sexe torride, et révolutionnaire

L'actrice n'a plus rien à voir avec la timide Bella Swan de Twilight : coupe mulet, cheveux noirs de jais, gilet en cuir sans manches laissant apparaître un bras tatoué, lequel glisse tout droit dans sa culotte… enfin, plutôt dans son jockstrap. Avec une telle esthétique, on comprend définitivement pourquoi les gays en sont gagas, et on se demande pourquoi Rolling Stone n'a pas pensé à faire une couverture recto-verso ! En tout cas, si un remake de Twilight devait voir le jour, Kristen Stewart incarnerait cette fois un vampire ténébreux et les lesbiennes s'y baladeraient sans gousse d'ail, le cou tendu vers elle.

"Je veux faire la chose la plus gay que vous ayez jamais vue de votre vie"

Dans son interview pour le magazine, l'actrice assume à 100% cette image "hypersexualisée". La star s'affiche dans les pages intérieures en débardeur et petite culotte, dans une ambiance de vestiaire testostéronée, mâchoire en avant et regard de défi. "Je veux faire la chose la plus gay que vous ayez jamais vue de votre vie, lance-t-elle aux journalistes. Si je pouvais me laisser pousser une petite moustache, des poils allant du nombril au public et déboutonner mon pantalon, je le ferais !" Go girl !

Cette démonstration de sexyness est aussi l'occasion pour Kristen Stewart de se libérer des regards qui ont pesé sur elle dès son adolescence – y compris celui qu'elle avait sur elle-même –, quand ses traits androgynes, son anxiété et sa timidité lui portaient préjudice. "J’ai tout de suite compris que les types avec qui j’étais amie ne me voyaient pas comme baisable, se remémore-t-elle. Je voulais être normale et sexy, alors je me suis dit : « Cool. Je vais faire tout ce que je peux pour essayer de comprendre comment ressembler à une fille et faire en sorte que ces gars m’aiment. » C’est tout. C’est une histoire tout à fait banale."

De l'amour et des chats

L'actrice est aujourd'hui déterminée à s'affranchir du male gaze et à s'investir dans des projets qui lui correspondent. Dans le dernier en date, Love Lies Bleeding, qui sortira le 8 mars aux États-Unis, elle interprète une gérante de salle de sport, donnant la réplique – et plus encore – à Katy O'Brian, une bodybuildeuse charpentée bien comme il faut. Un film d'action chargé en adrénaline et en hémoglobine, ponctué de conflits familiaux et de bastons. Un film queer qui ne tourne pas autour du coming out : tout à fait ce que recherchait l'actrice. Elle avait déjà donné dans Ma belle famille, Noël et moi, où elle jouait le rôle d'une lesbienne assumée qui rencontrait ses futurs beaux-parents pour les fêtes sans que ces derniers soient au courant de l'homosexualité de leur fille.

La vraie vie privée de Kristen fait davantage rêver, en témoignent les photos publiées ce 14 février par sa mie. "Joyeuse Saint-Valentin à ma crush numéro 1, la plus sexy des mamans chat du monde. Je suis tellement à fond sur toi", a écrit Dylan Meyer, en postant une flopée de clichés où s'enchaînent regards complices et tendres baisers. En prime, une photo d'un chat fluffy aux poils longs. Si Kristen Stewart a en effet l'air d'une parfaite maman chat, elle a confié à Rolling Stone son désir d'avoir des enfants avec sa chérie. À la fin de l'interview, elle évoque un autre bébé en préparation, son premier film en tant que réalisatrice, The Chronology of Water, inspiré du livre éponyme de la romancière américaine queer Lidia Yuknavitch.

À lire aussi : "Lesbia Magazine", le surgissement d'un monde lesbien

Crédit photo : Rolling Stone via Twitter